Neurosciences cognitives #1

Cela fait un an que je tiens ce blog. L’un de mes premiers articles concernaient les « pédagogies alternatives » (17 janvier 2015). J’exprimais déjà mon grand intérêt pour l’éducation et la pédagogie. Je ne cesse de poursuivre mes lectures et réflexions à ce sujet.

J’ai découvert Céline Alvarez en avril 2014 grâce à une conférence TEDx diffusée sur Youtube. Je suis ensuite allée voir le site sur son expérimentation à Gennevilliers. J’ai continué à suivre son actualité. Un article du Monde en septembre 2014 l’a vraiment révélée. S’en suit de nombreux articles ici et là. En arrivant sur WordPress, je me suis abonnée au site La maternelle des enfants, ce qui me permet de ne rien louper des nouveaux articles. L’actualité aujourd’hui c’est la cartographie des maternelles favorisant l’apprentissage par l’autonomie.

Et puis je découvre enfin la captation vidéo de 2 journées de conférence qui ont eu lieu en août 2015. C’est parti je regarde toutes les parties une par une : Introduction – Un être d’exploration (la plasticité cérébrale) – Un être d’action (compétences exécutives) – Un être social (étayage bienveillant).

« Aujourd’hui, les neurosciences et les sciences du développement humain en général, nous donnent les grandes lois fondamentales qui régissent le développement harmonieux de tout être humain. Ces connaissances sont une excellente nouvelle : elles nous donnent les règles de l’apprentissage tel qu’il a été programmé par la nature. »

Voici mes quelques notes :

  • L’un des objectifs de Céline Alvarez est de « traduire le langage scientifique de Maria Montessori en langage neuroscientifique d’aujourd’hui. ».
  • Une réflexion sur l’école actuelle : « Nous avons construit l’école avec des intuitions traditions, des valeurs mais pas avec des connaissances scientifiques » (car on les connaissait pas).
  • Les élèves sont fatigués ET les professeurs aussi !
  • Si un enfant veut lire avant le cp il le peut (au niveau cognitif)
  • Connexion des neurones = synapses
  • Plasticité cérébrale – Pendant les 5 premières années de la vie : tout ce qu’il perçoit du monde crée une connexion dans son cerveau = grande quantité de synapses.
  • J’avais lu quelque chose sur l’importance de la plasticité cérébrale mais je ne retrouve plus l’information.
  • L’élagage synaptique : le cerveau ne conserve pas forcément les connexions des meilleures expériences il conserve les connexions des expériences les plus fréquentes. Ce sont nos choix et nos habitudes qui vont renforcer certaines connexions et en éliminer d’autres.
  • Faire seul : l’enfant a seulement besoin de l’ordinaire.
  • Vigilance sur le « business Montessori » : attention au matériel vendu partout (Nature et découvertes etc.). Cela dévie le propos de Maria Montessori. Et petite parenthèse perso : il faut bien veiller à la qualité du matériel. Quand je vois à Nature et découvertes un hochet en bois vendu à 5€ mais où l’on voit la colle entre les deux parties en bois… au secours. Il faut savoir faire le tri.
  • Partie 3 « L’être social » : Le cerveau de l’enfant est immature / tempête d’émotions / l’enfant ne peut pas se calmer seul.
  • L’enfant a besoin de notre étayage affectif pour développer son intelligence émotionnel.
  • Attention au stress toxique
  • Conclusion des neurosciences : durant ses premières années de vie, l’être humain pose les fondations de son intelligence par la qualité et la richesse de ses explorations, de ses activités, et de ses relations sociales.

J’arrête ce premier article à ces premières parties qui introduisent le sujet. Deuxième article : on fait quoi concrètement ?

Ressources : Chaîne Vimeo de Céline Alvarez, Site de Céline Alvarez, Bref article sur les neurosciences pour apprendre à mieux former.

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